La couverture annuelle  

De 80% à 100% 
suivant la répartition de l'ensoleillement hivernal

C'est déjà arrivé !

Une couverture annuelle de 100% des besoins en chauffage est par nature exceptionnelle, car de même qu'un bateau à voiles n'avance pas sans vent, il n'est pas possible de capter des calories solaires si le temps est très couvert. Cependant c'est déjà arrivé et nous en avons même un témoignage.
(voir en bas de page)

Pourrait-on y arriver chaque année ?

Le "100% potentiel" est lié à notre capacité à couvrir les besoins journaliers en chauffage autour de la période du solstice d'hiver (voir la page autonomie énergétique).
Vouloir obtenir un 100% chaque année ne serait pas optimal, car les variations de l'ensoleillement sont extrêmement contrastées et on obtiendrait (à un coût forcément plus élevé) une installation la plupart du temps surdimensionnée. Il n'est pas rare, en période hivernale, en Bretagne de n'avoir aucun apport solaire pendant trois semaines !

C'est pourquoi nous acceptons une variation des résultats d'une année sur l'autre, en fonction de la répartition de l'ensoleillement hivernal.


Un stockage inter-saisonnier

 La formidable réserve d'énergie offerte par notre dalle thermique nous permet de faire du stockage inter-saisonnier. Au milieu de l'automne, comme on chargerait une batterie, nous accumulons dans la dalle thermique des réserves de calories solaires. C'est ainsi que nous prolongeons l'été à l'intérieur de notre maison, car ce stockage nous offre un confort thermique estival au moins jusqu'au début de la période de chauffage.

Nous consommons peu à peu les calories solaires de ce stockage inter-saisonnier, environ de la mi-novembre jusqu'à la mi-décembre.

En hiver le stockage solaire est encore possible, mais il est ponctuel et surtout lié aux périodes ensoleillées. En hiver tous les apports solaires servent d'abord au chauffage de l'habitation, le stockage n'a lieu que lorsque ces besoins sont pourvus.

La capacité de stockage hivernal est non négligeable : en 2019 nous avons arrêté le poêle bouilleur le 09 février.

Dans cette période hivernale les apports solaires directs par les baies vitrées sont également très précieux tant pour le chauffage que pour le stockage.

Dès le début du mois de mars, l'allongement de la durée du jour et la déclinaison du soleil autorisent des apports plus conséquents, qui permettent un stockage plus important.

en règle générale nous n'avons plus besoin de chauffage complémentaire de la mi-mars à la mi-novembre.

Quel chauffage complémentaire choisir ?

Il y a beaucoup de possibilités, les plus confortables sont celles qui sont compatibles avec le chauffage basse température par le sol.

Ce peut être :

  • Un réchauffeur de boucle (électrique), qui est conçu comme appoint d'un système de chauffage par le sol (utilisation pratique en cas d'absence).

  • Une chaudière à gaz ou au fioul déjà existante dans le cas d'une rénovation peut fonctionner en tant que chauffage complémentaire.

  • Pour une maison héliophore, notre préférence va au poêle bouilleur. Il contient un circuit hydraulique, qui est raccordé à notre circuit de chauffage par le sol. C'est un poêle à bois, dont la mission est avant tout de chauffer l'eau du circuit de chauffage. C'est la solution la plus écologique. C'est aussi la plus coûteuse à l'achat.

  • Un simple poêle à bois peut également faire l'affaire. La répartition de la chaleur ne sera pas aussi uniforme qu'avec le poêle bouilleur, mais c'est la solution la plus économique.

Témoignage

Du 25 juillet 1982 au 06 janvier 1984, après un an et demi passé dans leur nouvelle maison solaire,
Mr et Mme Prod'homme n'ont pas eu besoin d'utiliser leur chauffage complémentaire.

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Mieux comprendre

Voir l'étude de l'ADEME de 2018 concernant la 1ère maison héliophore        La reconnaissance des performances